Je livrais en août dernier les résultats de quelques explorations des archives glaciaires sur Excel, où je mettais en évidence que la température était en avance de phase sur le CO2 au cours des cycles de glaciation-déglaciation. Les climato-sceptiques utilisent ceci comme un argument pour remettre en cause les conclusions du GIEC, comme si il y avait la moindre contradiction là-dessous.
Sur le graphe ci-dessus, on voit le nuage des points de coordonnées X=température et Y=CO2. Les points rouges représentent les périodes de réchauffement, et les points bleus, les périodes de refroidissement. On voit qu’on oscille entre les périodes glaciaires et des périodes inter-glaciaires et que la température bouge avant le CO2.
Maintenant la question crucial qui se pose est la suivantes : où sommes-nous aujourd’hui sur ce graphe ? Eh bien, nous sommes ici :
C’est à dire que nous sommes complètement en dehors du nuage de points, non pas d’un point de vue de la température (il a déjà fait plus chaud), mais en termes de CO2. Et quelle trajectoire suivons-nous ? Celle représentée par la flèche rouge, c’est à dire une courbe qui va dans le sens des aiguilles d’une montre, alors que nous tournions dans le sens trigonométrique depuis 650.000 ans.
Que faut-il en déduire ?
D’abord que ce qui se passe actuellement est de nature différente de ce qui se passait lors des périodes de glaciations-déglaciations. C’est bien ce qu’on dit quand on attribue le changements actuel à l’homme alors qu’on ne le fait pas sur les temps géologiques.
D’autre part qu’il n’y a aucune contradiction entre le fait de dire que le CO2 joue sur la température et le fait que la température joue sur le CO2. Les deux phénomènes sont connus, chacun a sa constante de temps : le CO2 joue sur la température avec une inertie de 50 ans, alors que la température joue sur le CO2 avec un retard de 1000 ans (800 ans d’après les spécialistes).
Dire que le GIEC est mal à l’aise avec l’avance de phase de la température sur les temps géologique est une imposture: Dans son dernier rapport d’évaluation, on peut lire que les causes des glaciations et déglaciations sont bien d’origine astronomiques et non anthropiques, et que le CO2 a été une rétroaction positive qui a amplifié la réponse, au même titre que la taille de la calotte glaciaires et son impact sur l’albedo.
Dire que le GIEC est mal à l’aise avec l’avance de phase de la température sur les temps géologique est une imposture: Dans son dernier rapport d’évaluation, on peut lire que les causes des glaciations et déglaciations sont bien d’origine astronomiques et non anthropiques, et que le CO2 a été une rétroaction positive qui a amplifié la réponse, au même titre que la taille de la calotte glaciaires et son impact sur l’albedo.